vendredi 28 décembre 2007

Fiche de lecture : L’Europe en procès : quel patriotisme au-delà des nationalismes, Justine Lacroix

Au moment où les acteurs politiques européens préparent un traité simplifié pour sortir l’Europe de sa crise institutionnelle, le livre de Justine Lacroix sorti en 2004, reste d’actualité car il pose la question de la construction politique européenne et analyse le débat entre les nationaux-souverainistes et les fédéralistes.

Introduction

L’auteur commence son ouvrage par la question de l’entrée de la Turquie dans l’union européenne, une question qui renvoie à un débat sur l’avenir de l’union et plus précisément l’identité politique de l’union. Pour cela, selon l’auteur, la question la plus pertinente est la question de l’intégration politique.

L’expérience de plus d’un demi-siècle d’intégration économique a montré que l’unification économique ne suffit pas pour engendrer une conscience politique commune, en plus la question d’une intégration politique est de plus en plus posée dans les sociétés pluralistes qui mettent en question la structure traditionnelle de l’état nation.

Cette interrogation est au cœur de la confrontation qui oppose dans le champ de la pensée politique les auteurs se réclamant du libéralisme à ceux associés au communautarisme. La différenciation entre ces deux acteurs étant plus la place de la nation dans une intégration politique plus large qu’une remise en cause du républicanisme ; l’auteur a choisi comme principal clivage la séparation entre « famille nationale souverainiste » et « famille post nationale » et cela pour deux raisons :

Le républicanisme apparaît davantage comme une catégorie transversale qui peut s’intégrer dans la mouvance du post nationalisme que dans celle du national souverainisme. on peut ajouter que l’opposition entre un républicanisme national marqué par Rousseau et un républicanisme cosmopolite imprégné de Kant risque de n’avoir de valeur que pour l’élucidation de la discussion française sur la question européenne.

Le paradigme post-national

Dans la première partie de son livre, évoquant le déclin relatif de l’état nation à assurer l’autonomie civique de ses citoyens, l’auteur développe l’idée du patriotisme constitutionnel auquel se relie l’identité post nationale comme une identité démocratique de l’union basée sur des valeurs universelles.

Mais le principe post national ne doit pas être confondu avec le principe supranational, l’accès au post nationalisme dépend d’une distinction entre citoyenneté et nationalité de telle sorte que la pluralité nationale soit rendue compatible avec l’unité politique, d’où la nécessité d’un lien conjoncturel et non conceptuel entre nation et démocratie permettant l’émergence d’un patriotisme constitutionnel.

Le futur et le passé de l’état nation a été analysé par Habermas dans son livre « l’intégration républicaine » dans lequel il a souligné deux significations distincts du concept de l’état nation. D’une part la nation peut être comprise comme une entité pré politique, caractérisée par une communauté historique de destin. Selon cette conception dite historique, la nation désigne une communauté historique particulière, qui précède ces membres individuels dont elle contribue à déterminer l’identité. La nation historique renvoie donc à une communauté native dont l’identification est narrative parce que articulée a un passé, une origine, une histoire. Elle est soutenue, en conséquence, par une naturalité fondatrice.

D’un autre coté, la nation renvoie à une communauté organisée sur un mode démocratique et à une association volontaire entre individus autonomes. Cette perspective correspond à une conception révolutionnaire de la nation qui, prenant à contre-pied l’étymologie, déracine les individus et les situe par leur humanité plutôt que par leur naissance.

Les partisans du patriotisme constitutionnel privilégient la notion de nation civique organisée par une association volontaire entre individus dont la finalité sera une identité post nationale créant un peuple européen.

Ce patriotisme a été défini comme l’adoption et le partage d’une culture démocratique plutôt que l’évocation d’un passé culturel commun, cette perspective d’une identité post nationale était la cible des nationaux souverainistes dans la critique nationale de la construction européenne.

La critique nationale de la construction européenne

La réflexion des nationaux souverainistes directement opposée au principe de patriotisme constitutionnel n’a cessé d’accroître ces dernières années surtout en France et en Angleterre, des deux cotés de la manche, on a vu s’afficher une même volonté de se réapproprier le langage national surtout en France où il est illustré par des figures comme Paul Thibaud, Max Gallo et Emmanuel Todd. En grande Bretagne, les débats sont plus complexes, la littérature sur cette question visait à montrer que nationalisme et libéralisme peuvent être conciliés dans la mesure où ils l’ont été dans le passé.

D’où le choix de l’expression nationaux souverainistes, qui vise à montrer que, quelque soient les divergences françaises et britanniques, tous ont en commun de considérer que l’état nation doit rester le principal pour ne pas dire le seul lieu d’exercice de souveraineté.

Un seul concept de nation : c’est en France qu’est né le refus d’une dichotomie entre la nation civique et la nation historique, ils considèrent que la nation est une réalité sociale inscrite concrètement dans le temps et dans l’espace. Côté anglophone, la nation est conçue pour se protéger des dangers d’une politique ethnocentrique, la distinction entre nation civique et nation historique trahit elle-même une dose considérable d’ethnocentrisme. Selon Benedict Anderson, la nation est d’abord imaginée, entre la nation volontaire et la nation objective, on voit se profiler dans l’esprit des nationaux souverainistes le concept d’une nation subjective basée sur un sentiment d’appartenance, entendue non pas sur un mode d’adhésion volontaire mais plutôt sur le fait social qui s’impose aux identités individuelles.

La nation est ensuite conçue comme limitée dans le temps et dans l’espace, elle suppose toujours un foyer historique et une délimitation géographique particulière. Enfin la nation est surtout souveraine ; elle intègre les populations en une communauté des citoyens dont l’existence légitime l’action intérieure et extérieure de l’état.

Nation et démocratie : pour les nationaux souverainistes, il existe un lien conceptuel et nécessaire et non pas seulement un lien historique et contingent entre la réalisation des valeurs libérales et (ou) républicaines d’une part, et l’existence d’une identité nationale d’autre part. Ainsi Habermas a tenté d’établir que l’unité politique d’une communauté pouvait être générée par l’activité démocratique elle-même.

Malgré le caractère universel de la démocratie, les nationaux souverainistes considèrent que la nation est le seul espace au sein duquel a pu se concrétiser une forme limitée de l’universel, cette forme limitée de l’universel à fait émerger des nations démocratiques caractérisées par plusieurs aspects :

Stabilité et perpétuité des institutions démocratiques
L’exercice d’une autonomie démocratique
Identification nationale et solidarité sociale

Le déficit démocratique de l’Europe, un déficit d’identification : si le lien tissé entre nation et démocratie est de nature conceptuelle et pas seulement historique, l’union européenne ne pourrait être démocratique que si elle était elle-même une nation.

Or, pour les nationaux souverainistes, l’Europe n’est pas une nation, car elle manque le cœur du phénomène national, à savoir le sentiment d’appartenance à une même destinée politique et historique. Pour qu’émerge une identité collective à l’échelle européenne, deux voies seraient théoriquement envisageables, mais ont été ou seraient, en pratique, vouées à l’échec.

La première voie est l’émergence d’une identité européenne par la volonté active et la planification délibérée d’un petit groupe de dirigeants éclairés et déterminés. Pour les nationaux souverainistes cette approche est celle du processus d’intégration européenne qui a été lancé sur un mode fonctionnel qui ne satisfait plus les besoins des états nations, La deuxième voie est l’hypothèse d’un fédéralisme européen qui selon Schnapper, n’a jamais pu organiser une vie commune entre des peuples qu’avaient opposés de violents conflits.

Il convient cependant de reconnaître que tous les nationaux souverainistes n’excluent pas totalement la naissance, à très long terme, d’une identité européenne, simplement ils entrevoient cette possibilité dans une logique de mobilisation contre un ennemi commun.

Pour les nationaux souverainistes, l’adhésion à l’Europe relèverait d’un comportement du consommateur avisé et non de la formation d’une identité politique. C’est pourquoi, le déficit de légitimité de l’union européenne doit être compris d’abord et avant tout comme un déficit d’identification.

L’europe contre la démocratie nationale : pour les nationaux souverainistes, la construction européenne a eu comme effet de miner les fondements de l’autonomie démocratique au sein des états nations et plus précisément :

Dynamique dépolitisante : la primauté du droit communautaire à contribuer à accentuer un double mouvement ; autonomie des individus et désimplication de ces individus de la chose publique, en faite, l’union européenne en multipliant les lois a transformé les citoyens en usagers qui, dans leurs actions recherchent leurs droits plutôt que le bien collectif.

Saper les aspirations à l’égalité : le débat sur la constitution européenne à révélé une division des classes au sein de la société, une élite qui voit dans la constitution un moyen d’élargir son champ d’action au delà de la sphère nationale et une classe ouvrière qui voit dans l’Europe une menace sur la stabilité sociale et en premier lieu le problème de chômage.

En plus, la complexité du processus de décision au sein des institutions européennes (principe de subsidiarité) a transformé la démocratie libérative en oligarchie libérale accentuant par cela le déficit démocratique de l’europe.

Le retour d’une forme de transcendance : il s’agit ici de traiter la forme graduelle du processus de décision mis en place par les fondateurs de l’Europe et qui est mis en cause par les nationaux souverainistes ; leur principale critique porte sur le fonctionnalisme de la cour européenne de justice et sa démarche théologique qui semble être assimilée, selon eux, à une forme de résurgence du grand rival de la révolution qui est le catholicisme. Cette critique est très présente chez les intellectuels français où on voit Régis Debray dénoncer « une communauté mercantile et démocrate chrétienne, clergé et mafia tous ensemble ».

Apories et figures du national-souverainisme

Les appels contemporains à un retour à la nation sont loin d’être empreints de l’enthousiasme et de la générosité de leurs précédents supposés du dix-neuvième siècle. Les théoriciens contemporains du phénomène national conçoivent la nation comme un refuge à l’anxiété causée par les excès de la liberté individuelle et les avancées de l’intégration européenne.

On distingue deux catégories de théologiens : les auteurs qui confèrent à la nation une valeur en insistant sur le caractère conceptuel qui lie la nation à la démocratie, l’autre catégorie reconnaît à la nation une valeur instrumentale, autrement dit, elle trace une voie médiane entre le national-souverainisme et le post nationalisme.

Nationalisme, libéralisme et républicanisme : les nationaux souverainistes tentent d’établir que le nationalisme et le libéralisme (ou le nationalisme et le républicanisme) peuvent être réconciliés, dans la mesure où ils ont été associés dans le passé.

Pour John Stuart Mill, la nation est constituée par une partie de l’humanité dont les membres sont unis par des sympathies communes qui n’existent pas entre eux et les autres, d’où sa citation sur le rapport entre nation et démocratie « les institutions libres sont impossibles à réaliser dans un pays composé de plusieurs nationalités »

Pour Albert De Tocqueville, une autre figure de national souverainisme, le patriotisme républicain substituait « à la vertu instinctive et aveugle qui reposait sur le sentiment d’appartenance ».Les nationaux républicains français s’inscrivent plus dans la lignée de Rousseau que celle de Tocqueville et Mill, pour Rousseau, l’amour du pays est de faire en sorte que la loi règne sur le cœur des citoyens, cependant, il entend la patrie comme le lieu d’exercice et de jouissance de liberté commune.

En effet, nul ne conteste le fait que la démocratie est née dans un cadre national, mais le principe de nationalité n’a aucun lien naturel avec la démocratie, la liberté ou la justice sociale, il doit toujours être appliqué à la lumière d’autres objectifs ou valeurs qui le contraignent.

Tentative de synthèse et de réconciliation : il y a trois écoles de pensées qui ont essayé de reconnaître la légitimité des attachements nationaux tout en échappant aux apories identitaires ; parmi ces écoles on distingue : le nationalisme libéral, le patriotisme civique et le communautarisme cosmopolite.

Le nationalisme libéral : les principales figures de cette forme de nationalisme sont Yael Tamir, David Miller, Antony Smith ainsi que Neil MacCormick, selon cette école, la reconnaissance légitime des horizons contextuels dans lesquels vivent les individus ne doit pas être confondue avec la souveraineté politique. Pour les penseurs de cette école la volonté de coïncider les états et nations est la seule source de tous les dangers engendrés par le nationalisme. L’idée maîtresse de ce nationalisme est que la tradition libérale et la tradition nationale peuvent s’accommoder l’une de l’autre.

Ce nationalisme est caractérisé par plusieurs facteurs :

Notion élective d’appartenance à la nation
Définition subjective de la nation
Pensée réflexive de la culture nationale
Distinction entre nationalité et citoyenneté


Cette pensée pose deux problèmes : les nations identifiées ne se reconnaissent pas comme tel et le nationalisme libéral ne résout pas la question d’un éventuel conflit entre plusieurs formes d’allégeances qu’elles soient politiques, culturelles ou religieuses.

Le patriotisme civique : les tenants de cette théorie refusent d’être qualifiés de nationalistes. Leurs travaux s’articulent autour la volonté de dissocier clairement entre nationalisme et patriotisme, ce dernier étant entendu comme une forme respectable du particularisme. Le principal théoricien de cette pensée est Maurizio Viroli, pour lui le patriotisme civique est « l’amour d’une république particulière avec sa façon particulière de vivre la liberté ».

La principale critique de cette pensée est bien la faible différenciation entre un patriotisme recommandable et un nationalisme infréquentable, il s’agit d’une doctrine trop indéterminée et abstraite qui ne peut pas tenir toute seule.

Le communautarisme cosmopolite : le communautarisme cosmopolite permet d’envisager la nature complexe et intermédiaire de l’union comme un phénomène cohérent et légitime il permet de fonder la validité universelle de certaines normes et la nécessité d’actions supranationales dans certains domaines. Selon cette théorie, les cosmopolites considèrent que la démocratie a essentiellement une visée instrumentale comme un moyen de permettre aux individus d’exprimer et de protéger leurs intérêts vitaux.

Européisme et logique nationale : la logique nationale n’est pas limitée aux seuls opposants à la construction européenne, mais elle comprend aussi les défenseurs d’une Europe des nations et aussi les partisans d’une édification d’un état européen. En effet, l’européanisme reste attaché au principe nationaliste, d’ou la présence d’une stratégie identitaire au sein des institutions européennes.

Plusieurs auteurs ont montré que la stratégie identitaire adoptée par les milieux européens présente des similitudes flagrantes avec la façon dont les grands états européens ont, entre 1870 et 1914, façonné la loyauté de leurs sujets en inventant des traditions, d’où l’imposition de l’idée d’une intégration harmonieuse à travers des niveaux d’appartenance hiérarchique.

Dans son livre « Imagined Communities », Benedict Anderson présente l’oubli comme un facteur essentiel de l’édification d’une nation, d’où la logique nationale dans la construction européenne, en effet, c’est grâce à l’oubli des guerres entre européens que c’est construit l’union et pour les partisans d’une nation européenne c’est ce facteur qui détermine la citoyenneté européenne.

Défense du patriotisme constitutionnel

L’analyse de la littérature nationale souverainiste permet d’identifier quatre grands griefs faits à la construction européenne en général et aux tenants du patriotisme constitutionnel en particulier : abstraction et mobilisation, le rapport à l’histoire, une culture politique partagée, et la signification du principe cosmopolite

Abstraction et mobilisation : à suivre ses détracteurs, le patriotisme constitutionnel n’existerait pas car les gens n’adhèrent pas à des principes abstraits. L’appel à l’universel ne suffirait pas à créer une conscience politique particulière. Pourtant, il convient de préciser qu’agir au nom des principes universels ne signifie pas être exclusivement guidés par eux.

Or si le patriotisme constitutionnel était abstrait cela signifie que l’amour pour la justice politique n’existe pas non plus, pas plus que celui de la liberté. Ce que le patriotisme constitutionnel se borne à énoncer, c’est qu’en cas de conflits entre les trois critères d’inclusion (le critère communautariste de parenté, le critère utilitariste et le critère constitutionnaliste), le point de vue démocratique n’aura satisfaction que si c’est le critère constitutionnaliste qui prime.

Le rapport à l’histoire : ce ne sont pas une victoire militaire ou une défaite héroïque qui ont signé l’acte de naissance de la construction européenne, mais bien la volonté de rendre impossible tout nouveau recours à la guerre entre les nations d’Europe.
En effet, le patriotisme constitutionnel se détache d’une histoire narrative et commémorative au profit d’une histoire argumentative et autocritique, laquelle suppose la prise de conscience de l’ambivalence de chaque tradition, il se distingue d’un patriotisme juridique en ce qu’il s’articule dans un rapport intime à l’histoire.

Le patriotisme constitutionnel n’est pas ahistorique, selon Habermas, pour devenir réalité, les principes universels de la démocratie et des droits de l’homme doivent être nourris par un héritage de traditions culturelles avec lesquelles ils entrent en consonance.

Une culture politique partagée : la dissociation de l’ordre juridico-politique et de l’ordre culturel prônée par les partisans du patriotisme constitutionnel ne signifie pas qu’il faille couper la culture de la politique. La mise en place d’un cadre universaliste à pour objet d’autoriser le développement d’une culture politique fondée sur la reconnaissance mutuelle des différentes cultures.

Selon Habermas, une culture politique ne suppose aucun héritage ethnique, linguistique ou culturel commun. Cette culture politique commune aura comme seul dénominateur commun le patriotisme constitutionnel. Le processus de constitutionnalisation obéirait à une nécessité symbolique, dans la mesure où il sera susceptible d’engendrer un effet de solidarisation et donner corps à une citoyenneté européenne.

La signification du principe cosmopolite : le principe cosmopolite pose la question de l’état européen et la place des états dans la construction européenne. L’auteur développe deux thèses, la première celle de Habermas qui prône l’hypothèse d’un état fédéral européen, la deuxième étant celle de Ferry qui préfère une fédération d’états nations, une construction qui protège la souveraineté des états.

Quoiqu’il en soit des deux interprétations, le concept de fédération des états nations parait mieux en phase avec la réalité et les ambitions de la construction européenne que celui d’état fédéral. Ce concept rappelle que la construction européenne ne s’est pas construite sur la marginalisation des identités qui la compose comme ça était le cas des identités nationales, bien au contraire, la construction est faite pour préserver les identités des états.

Pour cela l’auteur conclut que la construction européenne ne sonne pas le glas de l’état souverain, mais la fin de l’age d’un état caractérisé par la méfiance réciproque, l’exclusivité et les rapports de force bruts.

Conclusion

En défendant un patriotisme constitutionnel, l’auteur a analysé les limites du national souverainisme et de la logique nationale de la construction européenne comme étant des facteurs qui ne correspondent pas parfaitement au projet d’une constitution d’une Europe de puissance, elle a rejeté le débat sur l’identité substantielle en posant trois questions :

La place des minorités et leurs droits dans une Europe élargie.
La capacité des nouveaux entrants à supporter les chocs économiques et politiques.
La capacité de l’union à accueillir ces nouveaux entrants sans mettre en péril son équilibre institutionnel et politique.


Justine Lacroix, L’Europe en procès : quel patriotisme au-delà des nationalismes ; les éditions du cerf, Paris, 2004

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